14 août 2008 - La réaction de la MRC ne s'est pas fait attendre,
suite aux dernières actions du Président et chef de la direction de Conporec, Jean
Beaudoin, dans le dossier de la fermeture qualifié de « temporaire », de l'usine de
Sorel-Tracy. Les deux parties entrent donc dans une nouvelle période de négociations,
alors que d'un côté on cherche à mettre fin de façon
prématurée, à une entente qui devait se terminer en 2010, et de l'autre, la MRC qui veut
bien revoir l'entente, mais pas à n'importe quel prix.
Cependant, on accepte mal du côté de la MRC, la manière dont on s'est invités à la
table des négociations. « Un juin dernier, au terme d'une
discussion tenue à huis clos à la demande de Conporec, cette dernière devait nous
présenter un projet d'avenir avec une estimation des coûts. Le but était d'obtenir des
appuis pour ensuite tenter de recevoir des approbations gouvernementales. Nous aurions
pû alors annoncer conjointement un nouveau projet d'usine, une rénovation ou même une
reconstruction. Au lieu de cela, Conporec décide de fermer ses portes. »,
laissait tomber Raymond Arel, préfet de la MRC.
Monsieur Arel, soulignait tout d'abord la détermination avec laquelle les membres du
Conseil ont rapidement élaboré leur plan d'action, mardi dernier.
« Les événements des derniers jours n'ont pas ébranlé la détermination des maires des
huit municipalités concernées. Peu importe la situation vécue, nous avons la ferme
intention de poursuivre la valorisation des déchets dans les meilleurs délais possible,
ce qui réduit l'enfouissement et, conséquemment, le fardeau des générations futures ! »,
a affirmé M. Arel.
« Ce bris de contrat, qui nous liait à Conporec depuis décembre
1990, aura des conséquences légales, affirmait Raymond Arel. Le dossier de la gestion
des déchets représente le plus important contrat public en vigueur sur le territoire. »
Dans une lettre envoyée à la MRC, et qui dévoilait l'intention de fermeture de
Conporec, on pouvait y lire que la direction de l'entreprise était ouverte à une
réouverture rapide de l'usine, mais il ne pouvait en être question sans une prise en
charge directe et complète de l'ensemble des charges de collecte.
« Nous avons eu des succès avec Conporec pendant les 17
dernières années, et nous ne sommes pas fermé à Conporec, par contre, on sait qu'il y a
d'autres technologies de revalorisation qui existent actuellement. Lorsque nous serons
prêts à partir en demande de soumission, il est certain qu’on va regarder tous les
scénarios. »
La MRC mettra en place dans les plus brefs délais un contrat d'urgence avec la firme
E.B.I. pour la collecte des déchets et l'élaboration d'un devis d'appel d'offre pour un
contrat temporaire d'une période de douze mois, touchant exclusivement les services de
collecte de transport et d'enfouissement.
La MRC profitera ensuite d'une période de douze mois pour réfléchir, aux clauses d'un
prochain devis, qui devra être élaboré au cours de l'année 2009, afin d'octroyer cette
fois-là un nouveau contrat à long terme de valorisation des matières résiduelle de plus
ou moins 20 ans.
Rappelons que le service de gestion des déchets mis sur pied au début des années 1990
par la MRC lui a permis de présenter le meilleur taux de valorisation au Québec, et ce,
grâce à la technologie de Conporec.
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de collectes aux citoyens