En route vers le Gala Excellence Agricole : Le last call!
L’envers du décor (4^ième et dernière partie)

Yves Allard

Bon, ça y est… on compte maintenant les heures avant le gala et on doit retourner sur la route chercher quelques images supplémentaires… Fred semble manquer de sommeil et se tape maintenant des comprimés contre les maux de têtes sur une base régulière… comme il l’a lui-même constater ce matin en se voyant dans le miroir, il commence à ressembler étrangement au Dr. House… vous voyez le genre? … Et moi qui pensais que le tout serait terminé quelques jours avant le gala et que ce serait peut-être un peu plus relaxe à partir de mardi ou mercredi… oh que non, ce n’est vraiment pas le cas!

Ça doit faire à peu près 417 fois et demi que je dois remettre notre visite chez Marie-Claude Héroux et Grégoire Dorval des Champignons Advitam… ce sera finalement notre dernière captation vidéo avant le gala. Vraiment spécial le procédé utilisé pour la production de pleurotes, celui-ci étant fort différent des méthodes usuelles pour la culture d’autres types de champignons… Faut dire que la passion communicative de Grégoire rend les choses fort intéressantes lorsque vient le temps de bien expliquer (et vulgariser au besoin) les différentes étapes de ce procédé… « y’a vraiment le tour » comme on dit… tout comme Marie-Claude que nous avions pu voir en entrevue sur écran géant lors du gala excellence agricole de l’an passée!

Advitam c’est un biochimiste/microbiologiste et une bachelière de littérature qui ont quittés Montréal pour venir s’établir à St-Ours… Mais oubliez l’image un peu terne que nous avons parfois des gens de la grande ville… Grégoire et Marie-Claude sont le genre de « duo » chaleureux et sympathique qu’on aurait le goût d’inviter à souper!

En passant… chaque fois que je vois les affiches de St-Ours, j’me demande ce qu’un ours a bien pu accomplir dans sa vie pour éventuellement devenir un « saint »… y’a quelqu’un qui le saurait? ;o)

J’ai dû retourner à la ferme Ferland, et même si ce n’était pas la raison de ma visite, cette deuxième rencontre m’en a appris davantage sur l’histoire très  intéressante de l’entreprise familiale… j’ai même pu voir en photo ce qu’avait l’air la marina au tout début de son existence, à l’époque ou les Ferland récoltaient le foin sur une des îles pour le transporter ensuite sur un chaland et le rapporter à la ferme… c’était pas mal plus d’ouvrage qu’aujourd’hui mettons!

En passant par Ste-Victoire, je me suis de nouveau arrêté chez M. Marcel Parent, mais cette fois avec ma nouvelle bagnole. Si j’ai bien compté, c’est la douzième voiture que j’achète… mais pouvez vous croire que ce dernier a possédé 39 voitures neuves? Il me racontait qu’il changeait tellement souvent d’automobile, qu’il en remplaçait parfois une par une autre de même modèle et de même couleur pour éviter de trop faire jaser le voisinage… pas pire hen?

Et hier nous sommes allés prendre quelques clichés supplémentaires à la ferme de Gérald Brouillard et Céline Pétrin puisque lors de notre première visite, nous avions amassé des images à l’extérieur seulement… oui, un petit oubli… wouin… j’tu supposé écrire ça moi là? En tout cas… tout ça pour dire que nous avons placotter un peu avec eux, et je vous jure que M. Brouillard en avait long à dire sur la politique par rapport à l’industrie bovine… (bovine… j’étais là à chercher le mot… j’me disais que je ne pouvais tout de même pas écrire «  ceux qui cultivent des vaches » ou « qui font pousser du bœuf angus» !... anyways, M. Brouillard a soulevé des points très intéressant, et je crois que ça mérite d’être étudier de plus près… j’y reviendrai à un autre moment, là je dois me concentrer sur le gala!

Éric Drouin et Nathalie Benoît de la Ferme Jélau

La cueillette d’image est donc terminée et on se concentre maintenant sur la « finition » et les possibles corrections de dernière minute… Je dois quitter à l’instant afin de rejoindre (chez Fred) M. Marco Lavallée (directeur de la SAR), avec qui nous allons ce soir visionner l’intégral de la partie vidéo du gala…

Disons que ça fait beaucoup de petits détails importants à vérifier afin d’assurer le bon déroulement de la soirée… il y aura plusieurs interventions, plusieurs caméras, plusieurs écrans, l’éclairage, le son, deux ordinateurs etc… il faut que tout coïncide à la seconde près et que personne ne s’accroche dans le mauvais bouton au mauvais moment… si vous croyez que c’est stressant de se rendre sur la scène pour aller chercher ou présenter un prix durant le gala, consolez-vous… vous devriez voir, pendant que vous êtes en avant, ce à quoi ressemble le stress qui sillonne l’envers du décor…

On se voit samedi… ;o)