mardi 19 avril 2011
Les véhicules de demain seront-ils biodégradables?
(Par
Marie-Claude Héroux)
Une entreprise américaine, Ecovative, développe des mousses, de type
styromousse, à base de… champignons. Une approche suffisamment
sérieuse pour que Ford s’y intéresse.
Ecovative, une petite entreprise d’une trentaine d’employés, utilise
le mycélium de champignon comme bio-matériel à des fins
d’empaquetage. Le concept réside à utiliser du mycélium, la partie
végétative du champignon, et des résidus agricoles qui, combinés
ensemble, crée un matériau très résistant.
Le
mycélium se développe, après 5 à 7 jours dans la noirceur, autour
des résidus agricoles, ce qui a pour effet de les lier ensembles par
des fibres de mycélium de presque 13 kilomètres.
L’approche est intéressante, évidemment pour son approche
écologique, mais également pour son approche durable. Lors de
l’utilisation des bios matériaux il est primordial de ne pas
utiliser des produits de destination comestible ni d’amoindrir une
terre fertile. Il est essentiel que le développement des bios
matières se réalise sans entrer en compétition avec l’agriculture.
Dans le cas d’Ecovative, les bios produits utilisés sont des résidus
ou des sous-produits de l’agriculture. Ce qui leur permet de réduire
leur empreinte environnementale, de créer des produits à 100 %
naturels et non-toxiques pour l’humain.
Chez
Ford, on semble plutôt intéressé par ce nouveau procédé qui
permettrait de remplacer une quinzaine de kilos de polystyrène situé
dans les pare-chocs, le tableau de bord ou encore les portes
latérales. |