jeudi 05 mai 2011

Des agriculteurs qui ont les pieds dans l’eau…
(Par Marie-Claude Héroux)

Il pleut, il pleut, il pleut…bergères.

Les rivières sortent de leur lit et envahissent le territoire. À certains endroits, les gens sont invités à quitter leur résidence. Pour d’autres, les déplacements se font en pédalo ou en kayak.



Pour les agriculteurs, il y a une certaine incertitude qui s’installe. Particulièrement dans la région du Haut-Richelieu où l’on compte près de 500 fermes menacées par la crue des eaux. Si le mauvais temps continu c’est 10 000 hectares de terres arables qui sont susceptibles de se faire inonder a mentionné Réjean Bessette, président de l’UPA Saint-Hyacinthe, au journaliste de TVA.

Présentement, des fermes laitières sont touchées. Le ministère de l'Agriculture a contacté monsieur Bessette hier pour avoir un plan d'évacuation pour les bêtes. Une liste de transporteurs d’animaux a également été dressée. Le défi reste de trouver des étables pouvant recevoir ces troupeaux-là.

Le temps est à l’action.



Pour les producteurs de grandes cultures l’inquiétude est également présente. Selon monsieur Bessette, il faudra un certain aux terres pour absorber l’eau afin que les conditions normales reviennent. Et le temps fil. Les agriculteurs ont, paraît-il, jusqu’au 1er juin pour faire leurs semences afin de ne pas prendre de retard sur la récolte prévue à la fin de l’été. Mais si nécessaire, la Financière Agricole sera là pour les aider par l’entremise de leur programme d’assurances.

Aujourd’hui nous sommes à l’heure de l’entraide, de solution et de l’action. Et comme le disait Montaigne : «Nature peut tout et fait tout.»

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