lundi 03 décembre 2012
Du nouveau au
sein de la Chambre de Développement Agricole Pierre-De Saurel!
(Par Yves Allard)
Peu importe le projet, arrive un
jour où, si l’on veut assurer sa pérennité, on doit prendre des
actions concrètes pour y arriver. C’est ce qui a poussé la Chambre
de Développement Agricole Pierre-De Saurel (CDA) à aller de l’avant
en débutant ce que l’on pourrait appeler son « transfert
d’expertise ».
Pour cette nouvelle étape, une
commissaire adjointe se joint donc à l’équipe en place afin de
participer activement au développement des projets de la CDA.
Pour occuper le poste, le choix
de la CDA s’est arrêté sur Mme Marie-Claude Héroux, co- propriétaire
de Champignons Advitam. Ayant participé activement au développement
d’une nouvelle entreprise de créneau, Mme Héroux connait bien ce que
ça implique d’être une pionnière dans un nouveau domaine et tracer
soi-même des balises lorsque vient le temps de développer. Nul doute
que l’expertise et les compétences de cette jeune entrepreneure
dynamique et sympathique serviront très bien la CDA dans ses projets
futurs.
Depuis les premiers instants de
sa création au sein de la Société d’Agriculture de Richelieu en
2009, la CDA souhaitait faciliter l’implantation de d’autres
chambres de développement agricoles ailleurs au Québec. Maintenant
que sa structure est en place et qu’un peu partout son modèle
suscite de l’intérêt, il va de soi d’aller de l’avant avec la
prochaine étape tout en continuant d’être à l’affût des nombreux
besoins du milieu.
J’ai eu la chance de discuter
avec M. Alain Beaudin, l’actuel commissaire agricole à la CDA
Pierre-De Saurel. M. Beaudin se dit fort heureux de pouvoir ainsi
partager l’expertise développée au cours des dernières années à la
tête de ce projet et de pouvoir faire en sorte que cette outil
continue de se développer favorisant ainsi sa pérennisation.
D’ailleurs, pour reprendre ses mots : « On ne peut pas sacrifier une
partie du travail dans notre entreprise, de si nombreuses heures que
nous aurions pu passer avec notre famille, et risquer qu’advenant
notre départ, le projet puisse en souffrir… Ça voudrait dire qu’on
a fait tous ces sacrifices pour rien… Il faut préparer la relève
pour s’assurer que ça continue; tout ça passe donc par le transfert
d’expertise… ».
Ainsi, M. Beaudin compte bien
terminer la mise en place des outils nécessaires à ce que nous
pourrions appeler la phase deux de ce projet de société.
C’est donc dès janvier 2013 que
débutera ce processus permettant du même coup à la CDA de devenir
une sorte d’incubateur dont pourront profiter les futures chambres
de développement agricoles désireuses de s’implanter au sein de leur
milieu.
Encore une fois, c’est chez-nous
que ça se passe, et y’a de quoi être fier de ces entrepreneurs qui
mettent ainsi leur expertise, leur créativité et leurs compétences
au service des gens d’ici et d’ailleurs. |