vendredi 12 octobre 2012
La route du Gala
2012… C’est parti!
(1ère partie)
(Par Yves Allard)
Oui, nous voilà déjà de retour
sur la route menant au Gala Excellence Agricole, qui aura lieu à la
salle Jani-Ber le samedi 24 novembre 2012. À nouveau cette
année, plusieurs entreprises agricoles à visiter, des heures et des
heures de travail de recherche, d’écriture, de montage, et une bonne
dose de stress afin de former un cocktail bien efficace contre le
sommeil. Et ça marche!
Dans le but de hausser d’un
autre cran la qualité de nos « captations », Fred et moi avons
élaboré au cours des dernières semaines différentes approches que
nous allons pouvoir maintenant tester « sur le terrain ». Mais
évidemment, lorsque l’on se rend sur les fermes, ça se passe
rarement comme on le prévoit. Nous appréhendons toujours entre
autres le niveau de bruit à l’intérieur des bâtiments, ce qui
complique à coup sûr la prise de son durant les entrevues. L’option
extérieure s’avère parfois un choix judicieux, mais le vent semble
un peu trop présent aujourd’hui et risque donc de souffler trop fort
dans les micros, causant ainsi des bruits indésirables.
Quoi
qu’il en soit, cette année, notre route débute à la Ferme
Clair-Gré, située à St-Ours. À notre arrivée sur place, Daniel
Frédette et sa sœur Maryse nous attendent déjà. Ils ont l’air bien
contents de nous voir, et j’avoue que ce genre d’attitude
« invitante » enlève toujours une partie du stress relié à notre
travail. Nous sommes tout de même chanceux à ce niveau, puisque
c’est comme ça pour la grande majorité de nos visites... :o)
On entre donc dans le bâtiment
« principal » et surprise, il manque quelque chose… il manque… du
bruit! Oui, contre toutes attentes, l’environnement est beaucoup
plus silencieux que nous l’avions imaginé... Ce sera donc plus
facile d’obtenir de bons enregistrements.
La partie entrevue se passe très
bien (il n’y a que moi qui est un peu rouillé on dirait), avec Louis
Bourgeois (le fils de Maryse) qui se joint à nous en cours
d’enregistrement, venant ainsi compléter le trio des propriétaires
qui travaillent à temps plein au sein de l’entreprise.
Nous avons ensuite visité les
installations, et croyez-moi, pour un gars comme moi qui n’est pas
familier avec ce genre de trucs, c’est vraiment impressionnant.
Presque tout est automatisé, de la partie nourriture des animaux, au
nettoyage, en passant par un système de carrousel sophistiqué pour
la traite des vaches. D’ailleurs, en opération depuis 2010, ce
carrousel fut le premier modèle du genre à être installé en Amérique
du nord.
Grâce à ces investissements
considérables, le travail à la ferme est maintenant bien différent
de ce qu’il était il y a quelques années. Résultat : moins de
travail « physique », moins d’heures de travail, un rendement
amélioré, et des bêtes en meilleure santé.
Mais il ne suffit que de
quelques minutes pour comprendre que les heures « sauvées » ne
servent pas uniquement à l’ajout de loisirs. L’équipe prend aussi
une partie de ce temps « récupéré » pour discuter, étudier ce qui se
passe, et faire des recherches afin d’améliorer encore le rendement
de l’entreprise. D’ailleurs, un autre projet fort intéressant se
pointe à l’horizon pour la ferme Clair-Gré, mais je ne vous en dis
pas plus pour le moment.
Ce fut donc une première visite
très agréable en vue du gala, dans une atmosphère détendue, avec des
gens d’équipe. Des gens qui n’hésitent pas à sortir de leur zone de
confort lorsqu’ils jugent que ça peut les amener plus loin, des gens
attentionnés qui se sont « prêtés au jeu » en toute simplicité. On
aime ça de même! :o)
Ah oui, j’oubliais… Un moment
mémorable de notre visite fut lorsque je redescendais de l’un des
silos. À la sortie de la « cage » qui longe celui-ci, je continuais
ma descente sur l’échelle de type « conventionnel » que l’on met en
place pour atteindre les premiers barreaux « fixes »… Je ne sais
pas exactement comment c’est arrivé, mais mon pied a glissé entre 2
barreaux, la main qui était alors accrochée à un autre barreau a
perdu prise, et j’ai « pogné » une « estic » de plonge avec
l’échelle… Oui, j’ai foutu le camp sur le dos, la jambe prise dans
l’échelle… Full yahoo! :o) Bon, je n’en suis pas à ma première
« débarque » à vie, alors j’ai réussi à ne pas trop mal tomber… Mais
j’étais sale pas à peu près, et je garde tout de même certaines
marques très apparentes à la jambe droite, bobos qui devraient
sûrement me suivre au moins jusqu’au gala…
P.S. Fred a réussi à surmonter
son désir de rapporter un petit veau à la maison… Mais je ne suis
pas certain qu’il aurait réussi si sa blonde ne l’avait pas
« averti » juste avant de partir de chez lui! ;o)
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