Christian St-Jacques entame son mandat à la présidence en misant sur les syndicats locaux

Saint-Hyacinthe, le 24 octobre 2012 – « Nos syndicats locaux sont les portes d’entrée de notre organisation et constituent des interlocuteurs privilégiés pour tous nos partenaires. Tous ensemble, nous ferons reconnaître l’importance de l’agriculture dans la Montérégie ». C’est en ces termes que le nouveau président élu de la Fédération de l’UPA de la Montérégie a fait valoir la tâche qui lui incombera au cours de son mandat.

Le 16 octobre dernier, les fédérations de Saint-Hyacinthe et de Saint-Jean-Valleyfield ne devenaient qu’une seule entité et créaient du coup la nouvelle Fédération de l’UPA de la Montérégie. Celle-ci regroupe pas moins de 11 250 producteurs agricoles et 7 080 fermes. Il s’agit de la plus importante fédération au sein de l’UPA. Quelques mois auparavant, soit au printemps dernier, les syndicats locaux avaient été créés afin d’arrimer leurs territoires avec ceux des MRC.

Sur le territoire de la Montérégie, on compte désormais 15 syndicats locaux. « Les producteurs qui investissent de leur temps et de leur passion en prenant la charge d’administrateurs sont au fait des problématiques vécues en agriculture sur leur territoire, a indiqué M. St-Jacques. Ils seront donc capables d’intervenir auprès de tous les organismes ou instances gouvernementales afin d’assurer la pérennité de l’agriculture. Je compte tout mettre en place pour faciliter leur travail et faire de notre fédération un exemple pour l’ensemble du Québec.»

Producteurs de porcs et de grandes cultures, Christian St-Jacques compte près de 30 ans d’implication au sein de l’UPA. Avant son élection comme président de la Fédération de l’UPA de la Montérégie, il était le deuxième vice-président de l’ancienne fédération de Saint-Hyacinthe.

Jean Dumont