vendredi 12 juin 2015

Compétitions entre éleveurs de vaches à l’Expo agricole de Sorel-Tracy
Qui sera la plus belle ?
Par Annie Bourque


Samedi à midi, au Pavillon Lussier du Centre Richardson, le public pourra observer le comportement de Jasmine, une génisse de race Jersey et aussi celui de la vache Anis de la Ferme Valrick. On reconnaît Laurie Drouin, le commissaire agricole Alain Beaudin, Linda Drouin, le mentor de Laura-Élyse, Jean-Samuel Lavallée, Éric Drouin et Laura-Élyse Lavallée.

En fin de semaine, c’est l’occasion de découvrir et surtout de comprendre le monde des compétitions des éleveurs de vaches de type Holstein et Jersey qui se tiennent vendredi et samedi à l’Expo agricole de Sorel-Tracy.

Vendredi, dès 10h, on pourra voir défiler les vaches et les génisses qui seront évaluées par un juge accrédité. Samedi midi, ce seront les génisses du Cercle des jeunes ruraux qui seront présentées au grand public.

Le Cercle des jeunes ruraux est une association de jeunes qui regroupe 31 membres, âgés entre 4 et 26 ans. Sa présidente est Laura-Élyse Lavallée, 18 ans, une passionnée du monde agricole.

Une participante âgée de 4 ans

Sa cousine, Abigaëlle Gendron, 4 ans sera d’ailleurs la plus jeune participante des Jugements du Cercle des jeunes ruraux qui aura lieu samedi à midi au Pavillon Lussier du Centre Richardson.

Le grand public pourra la voir défiler avec sa génisse.

Laura-Élyse sera sur place avec une génisse qui se prénomme Galilée. Pourquoi est-ce important de participer à ces expositions? «On veut montrer ce que l’on fait comme éleveur. Une belle vache, ça n’arrive pas comme ça en claquant des doigts», explique Laura-Élyse qui est la fille de Stéphane Lavallée, propriétaire de la Ferme Valrick et administrateur à la Société Agriculture de Richelieu.

L’important, c’est d’améliorer la génétique du troupeau année après année. Le travail d’un éleveur est d’évaluer le croissement idéal qui pourra faire exprimer le potentiel génétique d’un sujet, mais aussi son comportement social dans le troupeau. Simplement le bon taureau avec la bonne vache.


Laurie Drouin,
Jean-Samuel Lavallée et Laura-Élyse Lavallée

Critères de beauté

Lors des concours, les juges évaluent les caractéristiques laitières de la vache (pattes, tête, dos, système mammaire, ouverture des côtes et son élégance de défilé).

Le côté gratifiant

Ces concours sont d’abord et avant tout des compétitions amicales, ajoute Laura-Élyse. «En même temps, on voit l’évolution de notre troupeau. C’est un peu l’équivalent d’une tape dans le dos.»

Samedi midi, les gens pourront voir des bêtes plus jeunes non habituées au protocole de l’exposition. «Occasionnellement, les vaches seront déconcentrées par les enfants qui courent ou le bruit ambiant. A la maison, la génisse était parfaite, mais ici, elle risque d’être plus stressée et ne répondra peut-être pas à toutes mes demandes», précise Laura-Élyse.

La relève

Laura-Élyse comme les autres jeunes éleveurs espèrent prendre la relève familiale un jour. «Oui c’est difficile, dit-elle, on travaille fort. On se lève à 6 h le matin et on se couche à minuit. De temps à autre, on doit se lever la nuit parce qu’une de nos vaches est en train de vêler. »

Pour Laura-Élyse, le métier d’agricultrice reste le plus beau au monde. «On s’occupe des animaux tout temps préservant le garde-manger de la population, conclut-elle.

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