mercredi 25 mars 2015
La société
d’agriculture de Richelieu
célèbre son 166e anniversaire
Par Annie
Bourque
Cette année, la
Société d’agriculture de
Richelieu célèbre son 166e année
d’existence. Au fil des ans,
l’organisme s’est adapté aux
changements du monde agricole.
Sa pérennité est remarquable.
«À
l’époque, notre organisme
portait le nom de Société
d’agriculture du Bas-Canada.
Nous avons des archives qui
remontent jusqu’à 1899»,
raconte Marco Lavallée,
directeur-général de la SAR
(Société d’agriculture de
Richelieu).
Malheureusement, un incendie a
détruit des notes et des relevés
d’assemblées générales. Lors de
sa fondation, il y a plus d’un
siècle et demi, l’organisme
avait comme mission de créer une
exposition agricole.
«Le 22
février 1848, un rassemblement
d’agriculteurs a fondé la
Société d’agriculture du
Bas-Canada. Au mois août 1849,
ils ont organisé la première
exposition agricole. »
Durant ces années-là,
l’exposition agricole c’était
avant tout un concours de
jugement d’animaux.
«Au
début, il y avait beaucoup de
chevaux et par la suite, il
s’est ajouté des animaux comme
les bovins et vaches. »
Un jury évaluait les bêtes. Tout
comme aujourd’hui, un tel
concours permet aux agriculteurs
de se comparer les uns aux
autres dans le but de
s’améliorer.
Durant plusieurs années,
l’exposition agricole s’est
tenue dans les différents
territoires de Saint-Ours ou
Sainte-Victoire-de-Sorel. Ce
n’est qu’au début des années 50,
que l’Expo s’est enracinée au
centre-ville de Sorel, sur le
site actuel du Centre
Multifonctionnel Richardson.
L’arrivée des manèges
Au début des années 60,
l’arrivée des manèges de Beauce
Carnaval sur le site de l’Expo
agricole est devenue un
événement rassembleur pour les
familles. À son arrivée en 2000,
Marco Lavallée a été engagé pour
relancer l’Expo agricole qui
était alors dans un état
financier précaire.
Quelles actions a-t-il mises en
place?
«Dès la première année de mon
mandat en 2001, j’ai mis de
l’avant un plan marketing afin
de promouvoir l’expo dans le but
de favoriser l’intérêt de
partenaires financiers envers
l’événement»,
explique M. Lavallée.
La programmation fût bonifiée en
ajoutant plusieurs volets
important en tenant compte de
l’ensemble des catégories d’âge
susceptible de profiter de
l’Expo (enfants, familles,
ainés, etc.).
M. Lavallée a travaillé
étroitement avec les membres du
conseil d’administration de la
Société d’agriculture de
Richelieu.
«Avec leur aide, j’ai réussi
à ramener les exposants de
machinerie agricole qui ne
participaient plus à l’événement
et nous avons sollicité
l’implication des exposants
d’animaux au niveau des
différentes races de bovins
laitiers élevés dans notre
région qui sont la raison de la
tenue d’une exposition, car «pas
d’exposants d’animaux, pas
d’exposition, on ne peut
dissocier les deux. »
Assistance accrue
Dès la première année de son
mandat, l’assistance est passée
de 4 000 à 8 000 visiteurs.
L’année suivante, le public
était encore plus nombreux :
plus de 12 000 personnes se
présentent alors sur le site de
l’Expo. Depuis 2006 jusqu’à
aujourd’hui, l’événement attire
en moyenne 20 000 visiteurs par
année.
Par la suite, la Société
d’agriculture de Richelieu
décide d’élargir le mandat de
Marco Lavallée. On lui confie
les rênes de l’organisme qui
prend un nouvel essor. (Voir
autre texte : Réalisations de la
SAR)
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