mercredi 20 avril 2016
Les serres de Pierre-Luc Villiard augmente
leur superficie de production (phase 2)
Depuis plusieurs générations, la famille Villiard
pratiquait l’agriculture sur leur grande terre à Saint-Aimé. En
2006, ses parents Lucien et Céline, abandonnent l’élevage de
vaches laitières. Six ans plus tard, Pierre Luc Villiard, un
passionné d’horticulture, acquiert un premier complexe de serres
jumelées de 12 600 pieds carrés situé à Mirabel. La structure
sera démontée et ancrée à Saint-Aimé.
« Actuellement, on compte 10 serres
mais dès l'an prochain, l'entreprise prévoit ajouter 4 serres
supplémentaires afin d'augmenter sa superficie de production
pour un total de 45 000 pieds carrés de superficie »,
raconte Pierre-Luc Villiard, lors d’une entrevue au Monde
Agricole.
Serre biologique
De plus en plus, les consommateurs sont soucieux de leur
alimentation et privilégient les aliments bios.
« Nous prévoyons construire une serre
qui nous permettra de produire des cultures de type biologique
afin de répondre à la demande. On pourra ainsi, retrouver plus
de plants de légumes bio. »
Dans la vie de tous les jours, les gens ont commencé à mettre
davantage d’épices dans leurs aliments.
« La section des fines herbes va doubler de superficie. Cela
répond à cette tendance que les gens veulent bien manger »,
indique Pierre-Luc.
Nouvelle variété de fraises
Lors de notre visite dans une serre, il montre des plants de
fraises qui sont alignés l’un à côté des autres.
« C’est une nouvelle variété de fraises
qui devrait avoir un goût plus sucré. La fleur, au lieu d’être
blanche est rose. Cela donne un effet ornemental. »
Le coût d’une bouture
Plus loin, il montre une fleur magnifique du nom d’Euphorbia.
« À chaque fois que l’on transplante
cette bouture, on doit donner des royautés ou des redevances au
fournisseur-hybrideur qui l’a inventé. Il s’appelle ici Proven
Winner. »
Le coût varie entre $0.05 à $0.09 de la bouture.
Plus loin, dans la pouponnière de plantes, on voit les plantes
qui sont installées sur une espèce de plancher chauffant.
« Ces tables thermiques sont à la fine
pointe de la technologie. Ici, vous voyez, la température
atteint près de 25 degrés. »
Sa passion pour les plantes est intarissable. Pierre-Luc
Villiard a compris l’importance de sensibiliser les jeunes au
jardinage. « Quand des enfants arrivent
ici, on leur remet une plante sensitive à chacun d’entre eux. »
Des projets dans les écoles fourmillent.
« On plantera bientôt des fleurs au service des loisirs de la
région. On veut que le jardinage soit plaisant pour les enfants.
»
Cet article est rendu possible grâce à
Laiterie Chalifoux Inc.
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