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vendredi 29 avril 2016

Les Serres Pierre-Luc Villiard
Ouverture prévue le 30 avril

Depuis 20 ans, Pierre-Luc Villiard cultive des plantes, des fleurs ou des légumes. Ses parents l’ont toujours encouragé dans sa passion. « Adolescent, chez nous, j’avais 65 plantes d’intérieur. »

Son expérience, il la partage avec de jeunes familles, mais aussi les baby-boomers dont certains ont peut-être déménagé dans un condo. Toutefois, ils continuent le jardinage en préconisant le jardin en pot.

Sa clientèle provient en grande partie des environs. Une proportion de son chiffre d’affaires est redevable aux paysagistes, grossistes ou centres de jardins.

L’ouverture de ses serres aura lieu le 30 avril. « Pour nous, c’est une date importante. On veut donner le goût du printemps aux gens. Une occasion de voir les nouvelles variétés de fleurs sur place. »

Pierre Luc Villiard et son équipe composée d’une dizaine d’employés vont travailler avec ardeur afin que les serres soient parées de leurs plus beaux atours. « On prépare un atelier sur place et on est là aussi pour donner des conseils aux gens. »

Un atout précieux

Pierre-Luc Villiard tient à mentionner combien ses employés sont un atout précieux. « En ce moment, l’industrie horticole vit des difficultés pour recruter de bons employés. Je suis fier de mon équipe que je compare à des abeilles qui travaillent fort. »

Ses employés ont 3, 5 ou 10 ans d’ancienneté. « Pour moi, c’est important de développer le sentiment d’appartenance à l’entreprise et une certaine fidélité. Je veux qu’ils éprouvent autant du plaisir à travailler ici que moi, j’ai à travailler avec eux. »

Le pouce vert

Avant de terminer la visite, Pierre-Luc me montre une étiquette d’abeille qui est apposée sur de nombreuses plantes. « Ce symbole signifie que ce type de plantes vont requérir un minimum d’entretien et présentent une résistance à la sécheresse, aux maladies et aux insectes. »

Bref, les gens qui n’ont guère le pouce vert peuvent se fier sur le symbole de l’abeille. Les plantes seront faciles à cultiver. « En fait, on a adopté le même principe que les pastilles de la SAQ », dit Pierre-Luc en souriant.

Dès la mi-mars jusqu’à la mi-juillet, le papa de deux enfants de 4 et 5 ans entreprendra un véritable marathon de travail, 7 jours sur 7. À l’aube de sa 11e saison, il éprouve une grande fierté de pouvoir compter sur ses parents, sa famille et ses fidèles employés.

En investissant près de 500 000 $ dans son entreprise, Pierre-Luc Villiard démontre qu’il a du cran et du courage. Surtout, il prend sa place prépondérante dans le domaine de l’horticulture au Québec. Ses fournisseurs ne l’appellent plus le petit gars de Saint-Aimé. « Je peux dire que l'on jouera bientôt dans la cour des grands », conclut-il avec son sourire.


Cet article est rendu possible grâce à la Chambre de Développement Agricole de Pierre-De Saurel

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