08 août 2017
Tempête du 4 aout :
Des dizaines de millions de dollars de perte
pour les producteurs agricoles
LE 7 AOÛT 2017 – Les violents orages qui se sont abattus en
Montérégie Ouest vendredi dernier ont causé des dommages qui se
chiffrent à plusieurs dizaines de millions de dollars pour les
producteurs agricoles. Des dommages majeurs aux champs et aux
bâtiments sont signalés à Saint-Isidore, Sherrington,
Saint-Édouard et Saint-Cyprien-de-Napierville. D’autres
municipalités pourraient s’ajouter à cette liste.
Les producteurs maraîchers et de grandes cultures (maïs, blé et
soya) ont particulièrement goûté à la violence des éléments
déchaînés. « C’est une situation
absolument catastrophique pour nos producteurs, » a
dit Jérémie Letellier, 1er vice-président de la Fédération de l’UPA
de la Montérégie. « Chose certaine, les
pertes sont grandes, d’autant plus que plusieurs agriculteurs
n’étaient pas assurés. Cette situation rappelle la microrafale
de 2012 qui s’est abattue dans la même région. »
La tempête a ravagé un secteur important pour la production
agricole. « La région est reconnue, à
juste titre, comme Les jardins du Québec en raison de la
concentration de producteurs maraîchers, » a expliqué
Jean-Claude Guérin, maraîcher et président du Syndicat local des
Jardins-de-Napierville. « Moi-même
gravement touché par la tempête, j’ai pu constater l’ampleur des
dégâts chez mes voisins agriculteurs. C’est vraiment désolant de
voir tant de champs dans un tel état. Les producteurs ont vu le
fruit de leur travail disparaître en quelques minutes. Il faut
absolument que la zone soit déclarée sinistrée afin que d’autres
programmes d’aide soient disponibles. »
La Fédération de l’UPA de la Montérégie demande aux producteurs
agricoles touchés par la tempête de communiquer avec la
Financière agricole du Québec afin de signaler les dommages
subis. « Les programmes actuels
d’assurance-récolte ne sont pas adaptés à la réalité,
particulièrement pour les maraîchers. C’est pour cette raison
que plusieurs ne sont pas assurés ou qu’ils ne s’assurent pas à
la pleine valeur. Depuis plusieurs années, l’UPA demande à ce
qu’ils soient revus. Un programme catastrophe doit être mis sur
pied pour contrer les phénomènes exceptionnels comme celui-ci. »
a mentionné M. Letellier.
Source : Fédération de l’UPA de la
Montérégie |