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jeudi 01 juin 2017

Reportage
Des grêlons gros comme des balles de golf causent des dommages au Maraîcher du Village


Une photo qui vaut 1000 mots. Des plants de laitues déchiquetés par les grêlons qui sont tombés à Saint-Anne-de-Sorel.

Les propriétaires du Maraîcher du Village Véronique Beaudreault et Carl Synder étaient sous le choc hier matin en constatant les dégâts causés par les grêlons qui ont perforé plusieurs laitues dans leurs champs situés à Sainte-Anne-de-Sorel.

Les laitues, choux et feuilles de zucchinis ont été touchés par l’impact des grêlons « gros comme des balles de golf » qui sont tombés dans la région.

« C’est sûr qu’on a des pertes, mais on se donne quelques jours pour évaluer les dommages », raconte Véronique au Monde Agricole.

La journée d’hier devait être consacrée aux semis. Ils ont préféré gardé le cap sur leurs objectifs de plantation. La bonne nouvelle ? Un tunnel complet de tomates a été protégé.

Marché du Vieux Saurel

En agriculture depuis 2009, le couple vient de subir leurs premières pertes en raison des caprices de Dame Nature. Leur entreprise sera tout de même présente le 10 juin à l’ouverture du Marché du Vieux Saurel qui se tiendra au Carré Royal.

« La vie continue, ajoute Véronique, il faut rester positif. »

Non loin de là, Alexendra Paquin cultive aussi des légumes tout près de la grange appartenant au producteur de brebis Pierre Péloquin. « Des grêlons ont tombé sur la grange, mais pratiquement rien dans les champs », explique le commissaire agricole Alain Beaudin.

Lui-même est producteur de fines herbes avec sa conjointe Isabelle Palardy dans la localité de Saint-Robert. « On n’a eu qu’une grosse pluie », raconte-t-il. Ses champs ont été épargnés.

Tel un pois vert

Le producteur de lapin et d’asperges à Yamaska, Julien Pagé a vu aussi les grêlons. « Ils étaient de la grosseur d’un pois vert et heureusement, il n’y a pas eu de dommage pour nos asperges », précise-t-il.

Les agriculteurs souhaitent tous la même chose : du soleil pour les prochains jours.


Carl Synder et Véronique Beaudreault déplorent des pertes dans leurs champs suite aux grêlons qui sont tombés mercredi dernier.

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