vendredi 23 juin 2017
La Ferme des Ormes fête ses 50 ans
Michelle Bourque et Michel Deschênes, deux
des cinq propriétaires de la Ferme des Ormes à Pierreville.
Ce week-end, la Ferme des Ormes ouvre ses champs pour l’auto
cueillette de fraises. Mine de rien, l’entreprise célèbre cette
année son 50e anniversaire, a-t-on appris.
Si le temps est clément, les propriétaires Michelle Bourque, son
mari Michel Deschênes, ses frères Stéphane et Jean Bourque et
leurs conjointes vont accueillir le public qui s’apprête à
prendre d’assaut les champs.
Aujourd’hui, les gens ne viennent plus cueillir des fraises en
grosse quantité pour en faire des tonnes de confitures.
« C’est devenu une activité en famille.
On apporte un pique-nique. On cueille un ou deux paniers et on
revient une autre fois », mentionne Michel Deschênes.
Produit local
À cette période de l’année, les gens vont cueillir la fraise
Cléry dont le panier de 1,5 litre se vend autour de 7.50 $.
« Le prix pourrait sûrement baisser
plus tard autour de 6.50 $ », indique Michelle
Bourque.
Dans ses rencontres avec ses clients, Michel explique
l’importance de l’achat local. « Il
faut parfois en payer le prix. Je n’offre pas de spécial comme
les épiceries », lance-t-il.
Les gens sont prêts à débourser 3 $ pour un piment rouge qui a
été cultivé en serre durant 120 jours.
« Saviez-vous que les piments en
épicerie ont voyagé et viennent du Mexique, Hollande (en grande
quantité) et de l’Ontario ? »
Le piment ferme et rouge de la Ferme des Ormes n’a rien à voir
avec son pendant de l’épicerie.
Histoire
La ferme des Ormes a été achetée le 27 novembre 1967 par Gérard
Bourque qui en a fait l’acquisition de Paul Comtois qui était
lieutenant-gouverneur, de 1961 à 1966.
Aujourd’hui, les enfants de Gérard et de Marthe ont pris la
relève. Depuis 30 ans, ils réinvestissent les profits dans la
ferme qui compte cette année un nouveau bâtiment avec salle de
bain pour clients et employés, une salle de repos pour les
travailleurs. Enfin, la cour a été agrandie et pavée en
asphalte.
« C’est un rêve qui se réalise ! On en
parlait depuis 20 ans. Comme quoi, il ne faut pas jamais
désespérer de voir ses projets se réaliser un jour »,
écrit Michel Deschênes dans l’Echo de mon maraîcher.
Mentionnons que la Ferme des Ormes procure de l’emploi à 16
travailleurs de l’étranger et 25 autres à des gens qui habitent
les environs dont évidemment la famille des Bourque. (pas de
lien de parenté avec l’auteure de ces lignes.)
Printemps pluvieux et froid
Le printemps, pluvieux et froid, a retardé l’apparition des
fraises d’une dizaine de jours. « Nous
avons un petit retard de 7 à 10 jours », estime
Michel Deschênes.
Par contre, la fraise est belle, grosse et juteuse. Les
producteurs souhaitent du beau temps afin de bien amorcer la
saison.
Ouvert, fermé ?
L’autocueillette de fraises est déjà commencée depuis le 18 juin
à la Ferme Urbain Houle à Pierreville. La Ferme des Ormes
accueillera le public à partir du 23 juin.
La Ferme Gamelin et la Ferme Germain Desmarais ouvriront
davantage vers le 27 juin. Il est préférable de téléphoner avant
de se rendre. Bonne cueillette !
Et les adresses
Ferme Jean-Yves Gamelin
188, Chenal Tardif à Pierreville
Tel : 450-568-2654
http://www.fermejeanyvesgamelin.com
Ferme les Ormes
175, Chenal Tardif à Pierreville
450-568-3709
http://fermedesormes.ca
Ferme horticole Houle
810, Rang Haut-de-la-Rivière à Pierreville
450-568-3360
Ferme Germain Desmarais
190 Rang du Chenal Tardif, Pierreville
(450) 568-5200
Sylvain Lavoie de la Ferme Gamelin prévoit ouvrir ses
champs pour l'auto-cueillette le 27 juin. Téléphonez avant de
vous rendre. Ses fraises sont en vente au Provigo de Sorel et dans le
kiosque en face du Terminus sorelois. Crédit : Annie Bourque
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