02 mai 2017
Le secteur de la fabrication de produits
alimentaires et de boissons du Canada se porte bien
COMMUNIQUÉ
Regina (Saskatchewan), le 2 mai 2017 – Les exportations
canadiennes d’aliments et de boissons ont presque doublé au
cours de la dernière décennie, et ce secteur continue de se
démarquer du reste du secteur manufacturier du Canada, selon
Jean-Philippe Gervais, économiste agricole en chef à Financement
agricole Canada (FAC).
Le secteur de la fabrication de produits alimentaires et de
boissons du Canada, qui englobe notamment la transformation de
la viande et des produits laitiers, la mouture des grains et des
oléagineux ainsi que la mise en conserve de fruits et de
légumes, affiche une croissance annuelle moyenne de 3,2 % depuis
les trois dernières années, ce qui est supérieur de 2 % à la
croissance moyenne de l’ensemble du secteur de la fabrication du
Canada (qui est de 1,2 %) pour la même période.
« La performance de ce secteur
s’explique par sa résilience et par sa capacité à innover et à
suivre l’évolution des marchés de consommation, dit M. Gervais.
Les aliments représentent une industrie planétaire, et la
réputation du Canada à titre de producteur fiable de produits de
base agricoles et de produits alimentaires transformés salubres
et de grande qualité est un facteur déterminant de notre
réussite. »
En 2016, ce secteur a produit des biens évalués à plus de 114
milliards de dollars, qui représentaient 18,5 % de toutes les
expéditions du secteur de la fabrication et près de 2 % du
produit intérieur brut (PIB) canadien, et il employait 250 000
personnes à l’échelle du pays, principalement dans les régions
rurales et agricoles.
« Le secteur de la fabrication de
produits alimentaires et de boissons a des retombées positives
partout au pays et d’un bout à l’autre de la chaîne
d’approvisionnement alimentaire, et il apporte une contribution
considérable à l’économie de chaque province », déclare David
Shambrock, président des Innovateurs canadiens en alimentaire. «
Nos transformateurs entretiennent des liens étroits avec leurs
fournisseurs (les agriculteurs canadiens), qui comptent parmi
les plus productifs et les plus efficaces au monde. »
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Ces liens étroits entre les maillons de la chaîne
d’approvisionnement permettent aux transformateurs d’aliments et
de boissons d’innover et de s’adapter rapidement aux nouvelles
tendances du marché, ce qui place l’industrie agricole
canadienne au rang des chefs de file de la production et des
exportations de produits de base agricoles et de produits
alimentaires à valeur ajoutée sur le marché mondial, affirme M.
Shambrock.
Le Canada exporte des produits alimentaires dans plus de 180
pays, et même si 74 % des exportations canadiennes sont
destinées au marché des États-Unis, d’autres marchés, comme la
Chine, offrent des débouchés croissants.
« Le climat en ce qui concerne
l’investissement dans le secteur canadien de la transformation
des aliments est favorable grâce à la faiblesse du huard et des
taux d’intérêt et à la demande croissante aux États-Unis »,
indique M. Gervais, qui prévoit que les exportations de produits
alimentaires transformés aux États-Unis pourraient s’accroître,
en 2017, l’augmentation pouvant se chiffrer jusqu’à 5 %
au-dessus du niveau actuel.
M. Gervais souligne que les transformateurs de produits
alimentaires sont avantagés par la faiblesse du dollar canadien,
qui explique en partie la forte croissance du PIB de ce secteur
ces dernières années. En effet, les produits alimentaires
canadiens sont moins chers pour les acheteurs étrangers, tandis
qu’il est plus difficile pour les transformateurs de produits
alimentaires étrangers de soutenir la concurrence sur le marché
canadien.
Outre la conjoncture favorable, les innovations au chapitre des
produits font que les transformateurs canadiens de produits
alimentaires s’inscrivent comme chefs de file dans de nombreuses
catégories d’aliments, ajoute M. Gervais.
À l’aide de son prêt Jeune entrepreneur, FAC aide la prochaine
génération à faire sa place dans le secteur de la transformation
des aliments et des boissons de même que dans les secteurs de la
fabrication et du commerce de détail d’intrants agricoles. Il
offre un financement pouvant atteindre 1 million de dollars par
demandeur admissible, âgé de moins de 40 ans, en vue de l’achat
ou de l’amélioration d’actifs liés à l’agriculture ou de l’achat
d’actions d’une entreprise liée à l’agriculture, y compris
celles appartenant au secteur agroalimentaire.
Pour une analyse approfondie du secteur canadien de la
transformation des aliments et boissons, lisez le billet du
blogue de l'Économie agricole. Rendez-vous à l’adresse
www.fac.ca/EconomieAgricole.
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