Selon un sondage mené par FAC, le mauvais temps n’est que l’une des préoccupations des producteurs
Regina (Saskatchewan), le 12 novembre 2019 – Selon un sondage mené récemment par Financement agricole Canada (FAC), quand vient le temps d’évaluer leurs risques, les producteurs canadiens tiennent compte de plusieurs facteurs autres que les conditions météorologiques, le prix des produits de base et le rendement.
Bien que les risques liés à la production – comme la météo, les ravageurs et les maladies – demeurent des préoccupations majeures pour tous les secteurs de l’agriculture canadienne, les producteurs sont également très attentifs aux risques liés au marketing, aux finances et aux ressources humaines (les questions relatives aux employés, aux partenaires et à la famille).
« L’agriculture moderne ne se résume pas à la prise de décisions concernant la production, précise Craig Klemmer, directeur et économiste agricole principal de FAC. Elle consiste aussi à surveiller de près les marchés, à s’assurer que l’entreprise peut faire face à la hausse soudaine du prix des produits de base ou à la conjoncture économique, ainsi qu’à gérer les ressources humaines, sans oublier de préserver un milieu de travail sécuritaire. »
Mené du 11 au 15 juillet, le sondage révèle qu’une grande partie des exploitants agricoles sont grandement préoccupés par les risques liés au marketing (67 % des répondants), à la production (60 %) et aux finances (53 %). Ils sont moins préoccupés par les risques liés aux ressources humaines et aux questions juridiques, à hauteur de 31 % et de 23 %, respectivement.
Par ailleurs, l’analyse des résultats par secteur d’activités montre que les risques liés au marketing sont plus préoccupants pour les producteurs de bovins ainsi que les producteurs de céréales et d’oléagineux (74 %), suivis par ceux des secteurs des fruits, des légumes et de la serriculture (58 %) et des secteurs soumis à la gestion de l’offre que sont le secteur laitier (55 %) et le secteur de la volaille (53 %). Les prix et l’accès aux marchés sont désignés comme les plus grandes préoccupations.
Le risque financier est la plus grande préoccupation chez les producteurs de lait, de porc, de bœuf et d’autre bétail, qui le citent à raison de quelque 55 %, et est légèrement moins préoccupant pour les producteurs de céréales et d’oléagineux, de fruits et de légumes, ainsi que pour les serriculteurs. Le risque financier est beaucoup moins préoccupant pour les producteurs de volaille (36 %).
La préoccupation prioritaire pour l’ensemble des secteurs est liée à des considérations financières – plus précisément, la suffisance des fonds de roulement –, suivie par les changements défavorables des taux d’intérêt et le respect des obligations de remboursement de la dette. Près de 65 % des répondants ont désigné l’insuffisance des fonds de roulement comme un risque pour leur exploitation agricole. De ce nombre, environ 45 % des répondants ont indiqué avoir recours à un revenu extérieur pour atténuer ce risque financier.
Le transfert d’une entreprise agricole à la prochaine génération est une préoccupation pour 44 % des répondants, et la moitié d’entre eux indiquent qu’ils ont un plan de relève. Les préoccupations liées au transfert de la ferme sont plus grandes pour les producteurs de céréales et d’oléagineux et les producteurs laitiers, alors que la sécurité en milieu de travail est une préoccupation commune à tous les secteurs.
Le sondage évaluait également divers risques liés à la production. Les préoccupations liées aux conditions météorologiques sont les plus grandes dans le secteur des céréales et des oléagineux ainsi que dans le secteur bovin, alors que celles liées aux ravageurs et aux maladies sont prédominantes chez les producteurs de volaille.
« La bonne nouvelle, c’est que la situation financière est excellente pour la plupart des producteurs, qui sont en mesure d’affronter les conséquences à court terme d’un revers de fortune sur leur entreprise, annonce M. Klemmer. Nous encourageons les producteurs à établir un plan de gestion du risque qui prévoit des stratégies d’atténuation du risque, qui cerne les principaux risques et qui détermine les solutions possibles pour gérer ces risques avant qu’ils surviennent. »
Le sondage a été mené auprès de 1 363 producteurs agricoles considérés comme les décideurs clés de leur entreprise. Selon la taille de l’échantillon, la marge d’erreur du sondage est de plus ou moins 2,2 %, et ce, 19 fois sur 20.
En communiquant les résultats de son sondage à l’industrie agricole, FAC lui transmet des informations fiables et met son expertise au service des acteurs de l’industrie afin de les aider à atteindre leurs objectifs. Pour de plus amples renseignements et des perspectives sur l’agriculture canadienne, lisez les billets de blogue de l’Économie agricole à fac.ca/economieagricole. Pour s’informer au sujet du groupe consultatif Vision FAC, visitez le www.visionfac.ca.
Financement agricole Canada
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