ACCUEIL | NOUS JOINDRE

28 février 2023


Je suis ce que je mange !




Et bien oui ! Même l’alpaga est reconnu pour avoir l’une des fibres animales parmi les plus douces, la sélection génétique ne fait pas tout. Une grande partie de la qualité de sa fibre est le résultat immédiat de son alimentation.
 
Avoir un élevage d’alpaga ne se résume pas à simplement laisser brouter en pâture l’été et donner du foin en hiver.
 
Frédérique et Emmanuel ont spécifiquement ensemencé leur terrain pour l’élevage d’alpagas, car celui-ci est très différent d’un pâturage pour bovin. En terme plus technique, le pâturage contient entre 12 à 14% de protéines, entre 58% à 62% de nutriments digestifs, une balance de calcium et phosphore de 2:1 ou moins ainsi que moins de 2% de potassium.
 
En hiver le foin doit être de la même qualité que le pâturage, car une trop grande quantité de protéines diminue la quantité de fibre ingérée. Ce qui se répercute en l’augmentation des microns de la fibre et la douceur de celle-ci. De septembre au mois d’avril il est primordial de leur administrer des suppléments de vitamines D de façon bimensuelles.
 
Sans oublier que les alpagas ont aussi accès à leurs guises à des sels et minéraux.
 
Chaque jour, une ration de moulée pesée selon l’état de chacun des alpagas (âge, gestations, allaitement, poids, la température et l’activité physique) leur est donnée. À cela s’ajoutent quotidiennement des suppléments qui aident à diminuer le stress, qui nuit à la qualité de la fibre, et favorise une pousse optimale durant l’année.
 
Tout comme un athlète de haut niveau, l’alimentation est une base essentielle pour une qualité de fibre exceptionnelle.
 
Par : Amélie Beaudin
Collaboratrice jeunesse agricole

 
 Cet article est rendu possible grâce à la Chambre de développement agricole de Richelieu


Bookmark and Share
 

----- Publicité -----

----- Publicite -----

 

LE MONDE AGRICOLE.CA
Propriété de la Société d'Agriculture de Richelieu
Tous droits réservés.