Le dindon sauvage est un oiseau terrestre de grande taille (pesant entre 6,8 et 11 kg pour le mâle, et mesurant de 100 à 125 cm), reconnaissable avec sa tête dépourvue de plume rougeâtre et bleue et couverte de caroncules (petites excroissance charnus). Il est le plus gros représentant de la famille des faisans et des perdrix. Les femelles sont brunes et grises, alors que les mâles affichent des couleurs plus voyantes avec des reflets métalliques. Les mâles se distinguent par la présence d’une « barbe » sur la poitrine, qui est en réalité une touffe de filaments kératinisés et raides
Reproduction Influencé par la durée d’ensoleillement, l’accouplement du dindon sauvage débute à chaque année autour du mois d’avril et peut se poursuivre jusqu’à la fin mai. Le dindon sauvage étant polygame, les mâles vont se reproduire avec autant de femelles que possible, mais ils ne participeront pas à la couvaison ni aux activités parentales. Les dindes sauvages pondent habituellement entre 10 et 15 œufs par couvée, au rythme d’un œuf par jour. Une incubation continue prend habituellement de 26 à 28 jours.
Après avoir presque disparu du nord des États-Unis au début du 20e siècle en raison d’une chasse trop intensive, de même qu’en raison de la modification ou de la destruction de son habitat, le dindon sauvage a été réintroduit avec succès dans son aire de répartition originale. Il a fait son apparition dans le sud du Québec au milieu des années 1970, en provenance des populations établies dans les États de New York et du Vermont puis, subséquemment, de celles de l’Ontario. L’espèce, qui connaît aujourd’hui une bonne croissance dans le sud et l’ouest du Québec, bénéficie d’une progression nordique de son aire de diffusion.
La présence grandissante des dindons sauvages dans plusieurs régions du Québec est généralement très appréciée par la population, plus particulièrement chez les observateurs d’oiseaux, les amants de la nature et les chasseurs.
Depuis 2008, le dindon sauvage fait l’objet d’une chasse printanière. Tant la pratique de la chasse que les activités d’intérêt faunique sans prélèvement génèrent une activité économique importante.
Par ailleurs, les dindons sauvages se nourrissent d’insectes et de plantes nuisibles dans les champs agricoles.
Écart de conduite : Les dindons sauvages s’aventurent à proximité des habitations et peuvent à l’occasion s’attaquer au reflet de leur image sur la peinture des véhicules.
Les dindons sauvages peuvent se nourrir dans les champs de maïs, de soya et de céréales, mais les dommages sont habituellement très réduits. Des dommages causés par des dindons sauvages ont été? observés dans quelques vergers, vignobles et champs de cucurbitacées du sud-ouest de Montréal et de Brome-Missisquoi.
En espérant que ces écarts de conduite ne fassent de lui le « DINDON DE LA FARCE »
Par : Alain Beaudin / Commissaire Agricole
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