Quelle belle surprise cette semaine d’apercevoir sur le territoire des grues du Canada. Au tout début je croyais voir des hérons, mais en m’approchant que fût grande stupéfaction de voir se majestueux oiseau. La grue est une espèce de grands échassiers de la famille des gruidés vivant au Canada, Cuba et en Sibérie.
La grue a le front rouge, les joues blanches et un long bec pointu foncé. Les plus jeunes ont le dessus de la tête roux et le ventre gris. Les deux sexes se ressemblent. Cette grue lance souvent un appel qui nous semble comme un R roulé français et qui retentit à grande distance.
Le couple de grue se lance des appels à l’unisson. Il se tient l’un contre l’autre, se livrant à un duo synchronisé complexe. Le mâle appelle une fois et la femelle lance deux appels à chaque reprise. C’est une espèce menacée par l’urbanisation, la régression des habitats naturels, la périurbanisation, les lignes haute tension, le saturnisme aviaire quand les oiseaux ingèrent des grenailles de plomb, etc.
Durant la migration hivernale vers le sud, elles forment de grands troupeaux de plus de 10 000 oiseaux. Un bon endroit pour les observer est au refuge faunique national de Bosque del Apache, à Albuquerque, au Nouveau-Mexique où se tient chaque année un festival de la grue en novembre.
La grue du Canada crée de grandes pertes à l’agriculture en dehors de la Montérégie et de l’Estrie puisque la production agricole n’est pas aussi luxuriante pour ces régions, mais les agriculteurs érigent des parcelles dédiées exclusivement à leurs passages migratoires.
La grue n’a certainement pas fini de nous en mettre plein la vue, et quiconque l’a entendue trompeter s’en souviendra longtemps.
Par : Amélie Beaudin Collaboratrice jeunesse
Cet article est rendu possible grâce à La Chambre de Développement Agricole.
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